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littérature coréenne - Page 6

  • The Oxford Soju Club by Jinwoo Park

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    • the Oxford soju club, jinwoo park, netgalley, Corée du Sud, Corée du Nord, littérature coréenne, hanguk, roman d'espionnageMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Oxford Soju Club ?

       "Jinwoo Park est très présent sur les réseaux sociaux pour parler de littérature coréenne et il est également traducteur. J'étais donc très impatiente de découvrir son premier roman que j'ai eu la chance de recevoir grâce à Netgalley."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Quand Yohan découvre le corps de Doha dans une ruelle sombre d'Oxford, il comprend qu'ils ont été démasqués et que ses jours d'espion sont comptés. Mais de qui vient la menace ? De la Corée du Sud, des États-Unis ou de la Corée du Nord, son propre pays ?"

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je voulais vraiment aimé ce livre. J'apprécie ce que l'auteur propose sur les réseaux, la couverture est sublime, le titre intriguant... Et je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé du tout d'ailleurs. Toutes les idées sont bonnes, le lieu et les personnages bien choisis, les révélations intéressantes mais... Mais ça manque clairement de l'ingrédient magique qui aide tout cela à prendre forme, ça manque d'approfondissement, de relief et d'épaisseur. Je n'aime pas les pavés, je n'aime pas quand ça s'étire en longueur mais clairement ici il restait de la place pour mieux construire l'univers du roman et de ses héros. Et sur la Corée du Nord, son passé, ses relations avec les autres pays, il ne manque pas de choses à dire, sur la loyauté, sur l'identité non plus... Bref, on reste beaucoup trop en surface. La multiplication des personnages et des temporalités n'aide pas non plus à entrer dans l'histoire, surtout quand on désigne chacun par quatre noms différents parfois ! Enfin, je m'attendais à plus de tension, plus de frémissements mais les agents américains sont tellement à la limite de la caricature que j'ai plutôt rigolé."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin est comme le reste, il y a de bonnes idées, un rebondissement inutile et trop peu de développements. C'est tellement frustrant quand tout était réuni pour nous concocter un super roman."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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  • Le Magasin de Lettres de Séoul de Baek Seungyeon

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    • healing book coréen,le magasin de lettres de séoul,geulwoll,baek seungyeong,littérature coréenne,corée du sud,korean lit,passion corée,hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Magasin de Lettres de Séoul ?

       "Je suis toujours très attentive à toutes les sorties coréennes,  notamment chez Nami. Entre le couverture et le sujet, je n'aurais de toutes façons pas pu résister à celle-ci, qu'elle se passe à Séoul ou à Tombouctou, et je remercie l'éditeur de me l'avoir envoyée."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Après plusieurs bouleversements dans sa vie de famille et professionnelle, Hyohyeong trouve refuge dans le magasin de lettres de son ami Seonho. Alors qu'elle n'arrive plus à écrire une ligne elle-même, travailler là-bas, côtoyer les clients et leurs histoires, va finalement l'aider à avancer..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Avant de lire ce roman, j'ai fait la connaissance de Geulwoll, le vrai magasin de lettres de Séoul, et de sa propriétaire, Juhee Mun, en lisant The Healing Power of Korean Letter Writing. Je pense que c'était un vrai plus parce que je m'étais déjà familiarisée avec le cadre, le principe et que j'étais indéniablement séduite. J'ai donc été ravie d'y retourner en compagnie de Hyohyeong. J'ai savouré ma lecture, d'une grande douceur, qui nous invite à prendre notre temps et nous réconforte. J'ai évidemment adoré tout ce qui concerne le papier, les stylos, les lettres elles-mêmes, le fonctionnement de la boutique mais j'ai aussi beaucoup apprécié les personnages et leurs histoires, toutes différentes, toutes inspirantes. Pour autant, on reste proche de la réalité, ce que j'apprécie de plus en plus. Ce n'est pas un roman qui m'a bouleversée et fait ressentir de très fortes émotions, mais c'est un roman qui parle de sentiments avec délicatesse et m'a profondément touchée. Et donnée envie d'écrire des lettres, bien sûr."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai beaucoup aimé, je dirais que c'est un coup de coeur discret mais tellement réconfortant. C'est mon préféré des publications coréennes Nami pour le moment et je vous le conseille vivement."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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  • La Femme de Gangnam de Lee Hong

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    • la femme de gangnam, roman noir, roman noir corée, Corée du Sud, littérature coréenne, hanguk, passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Femme de Gangnam ?

       "J'ai découvert ce titre, comme beaucoup d'autres titres coréens, grâce à la maison d'édition Decrescenzo, spécialiste de la Corée du Sud, et j'ai eu la chance de le recevoir de leur part."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Belle, riche, célèbre, Oh Mina a tout pour être heureuse. Mais à l'approche de ses 40 ans, alors qu'elle s'apprête à se remarier, un harceleur s'en prend à elle, un évènement qui pourrait bien tout changer..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "L'une des choses que j'aime dans les dramas coréens, c'est que contrairement aux séries américaines pour lesquelles je peux vous raconter toute l'intrigue après avoir regardé les cinq premières minutes, je suis toujours surprise. C'est la même chose pour la littérature coréenne qui me sort de ma zone de confort et me bouscule. Mais j'aime ça, et je m'y attends même, j'ai donc beaucoup aimé ma lecture alors que ça n'aurait pas été le cas quelques années en arrière, je crois. Le roman est particulier, c'est certain. Il est découpé en quatre parties distinctes et commence avec une Mina adulte pour repartir une dizaine d'années en arrière à chaque fois. Quatre évènements de sa vie nous sont relatés et chaque épisode est passionnant mais attention, ils sont aussi pleins de non dits et de zones d'ombres et si vous attendez des réponses claires, vous allez être déçu. Pourtant, tout est là,  et en ce sens ce roman m'a fait pensé à Lemon. Pour moi, il ne s'agit pas comme certains romans occidentaux de fin ouverte où le lecteur peut imaginer ce qu'il veut, il s'agit de tout suggérer et de laisser le lecteur faire les liens. Nous n'y sommes pas habitués, et cela reste assez frustrant je l'admets, mais en même temps, cela fait partie de l'expérience. Et à l'heure où les nouvelles générations, bercées à l'IA, ne prennent plus la peine de développer leurs capacités de réflexion, je trouve ça particulièrement interessant et je me dis que c'est ça aussi le rôle de la littérature.

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Le quatrième évènement est relaté et puis... c'est tout. Pas de retour au présent comme je m'y attendais, pas de conclusion, pas de réponse. Il faudra vous contenter de ça. Une expérience à tenter si vous voulez mon avis."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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