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littérature coréenne - Page 6

  • Notre Pays d'Hélène Casado

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    • notre pays, le cycle d'imjin, guerre coréano-japonaise, invasion japonaise, atelier des cahiers, Hélène Casado, passion corée, littérature coréenne Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Notre Pays ?

       "Ce livre m'a été proposé par l'Atelier du Cahier, maison d'édition spécialisée dans la littérature coréenne et ça ne vous surprendra pas d'apprendre que j'ai eu du mal à dire non bien sûr."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Après avoir fait une chute et s'être cognée la tête, Ha-Neul se réveille en 1597, au beau milieu de l'invasion de la Corée par les japonais..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'avais un peu peur de me lancer dans cette série parce que je parcours souvent les avis des autres lecteurs et pour ce roman, ils étaient plutôt mitigés. Maintenant que je l'ai terminé, je peux dire que je les trouve finalement assez sévères. Alors oui, ce n'est pas parfait. Mes peurs se sont même concrétisées dans les premières pages. Pour moi, il y a un vrai problème de style, c'est surtravaillé sans que ça n'apporte rien et lorsque le naturel revient au galop, ça tranche un peu trop. Ce qui est d'autant plus dommage qu'à mon avis, ce qui semble être la plume naturelle de l'autrice, simple et directe, colle mieux à l'histoire. Il y a quelques scènes aussi qui m'ont fait lever les yeux au ciel mais malgré tout, ça se lit vraiment facilement et surtout, l'intrigue rattrape pour moi ces bémols. C'est un pan de l'Histoire passionnant et on sent qu'Hélène Casado maîtrise son sujet à 1000%. Peut-être que mon obsession pour la Corée du Sud me pousse à l'indulgence mais j'ai trop aimé plonger au coeur de ces évènements pour lui en tenir rigueur. Toute l'histoire est imprégnée de culture coréenne et j'ai adoré suivre l'esprit attaché à l'héroïne et les jeoseung saja qui apportent enfin la touche d'humour tant attendue, j'aurais même voulu que la partie surnaturelle soit plus développée."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "L'essentiel pour moi reste que j'ai très envie de lire la suite et de retrouver Ha-Neul, en espérant qu'elle continuera à évoluer et, peut-être, que l'autrice nous offre un peu plus de profondeur psychologique."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Notre Pays" ?

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  • Le Chant de la Terre de Lee Seung-U

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    • le chant de la terre, lee seung-u, littérature coréenne, decrescenzo, passion corée, Corée du Sud Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Chant de la Terre ?

       "La maison d'édition Decrescenzo, spécialisée dans la littérature coréenne, m'intéresse forcément particulièrement. J'ai craqué pour celui-ci parce que l'histoire a l'air passionnante, que j'ai déjà aimé la plume de cet auteur et qu'il a le grand avantage d'être proposé au format poche."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "De sublimes écritures murales sont découvertes dans les cellules d'un monastère abandonné. Au travers du destin de différents personnages et en revenant sur le passé, l'auteur nous raconte leur histoire..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Il fait partie de ces livres pour lesquels il est assez compliqué d'écrire un avis, de faire passer tout ce qui a pu émailler notre lecture, d'autant plus qu'il nous offre de nombreuses facettes. Si je devais résumer, je dirais que j'ai vraiment beaucoup aimé l'histoire mais pas sa mise en oeuvre. L'auteur fait peser sur nous l'ambiance compliquée de ces années de dictature en Corée et retranscrit parfaitement tout ce qui a pu en découler. C'est indéniablement l'un de ses points forts, comme la poésie de sa plume. Il nous amène également à nous interroger et à parcourir un bout du chemin dans la peau de multiples protagonistes, nous permettant d'adopter différents points de vue. Enfin, la part de suspense autour de par qui, pourquoi et quand sont apparues ces inscriptions nous pousse à tourner les pages mais la multiplication des histoires me laisse un sentiment d'éparpillement, la complication du récit m'a parfois perdue."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin est vraiment interessante et émouvante mais la forme reste étrange pour le moins. Encore un roman coréen que je conseille vivement à ceux qui s'intéressent à l'historie du pays, mais à eux seulement."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Le Chant de la Terre" ?

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  • The Hen Who Dreamed she Could Fly de Sun-Mi Hwang

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    • the hen who dreamed she could fly, littérature coréenne, littérature jeunesse, Sun-mi Hwang, conte, corée du sudMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Hen Who Dreamed she Could Fly ?

       "Dès que l'auteur est coréen, je suis irrémédiablement attirée par un livre et même si celui-ci n'évoque absolument pas le pays, l'histoire de cette petite poule m'intriguait."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Sprout est une poule pondeuse mais elle ne supporte plus d'être enfermée, ne supporte plus qu'on lui prenne chaque jour ses oeufs. Tout ce qu'elle veut c'est vivre libre dans la cour de la ferme et pouvoir couver paisiblement..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "C'est un très joli conte pour enfants. C'est tendre, parfois triste. Ça parle de liberté, de courage et de différences. D'amour maternel aussi. C'est poétique et émouvant et j'ai beaucoup aimé faire la rencontre de cette petite poule. Je comprends pourquoi le livre a été traduit dans de nombreux pays et adapté à plusieurs reprises mais ça reste un conte pour enfants. S'il n'était pas épuisé en français, je l'offrirais sans aucun doute à tous ceux de mon entourage mais en tant qu'adulte, je ne sais pas si au-delà de la lecture plaisante, il me restera grand chose de cette histoire mais peut-être que je me trompe. Et ça ne m'empêche pas pour autant d'avoir envie de lire les autres romans de l'autrice. Après tout, ça ne fait jamais de mal de retomber un peu en enfance."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Comme cela devait finir, nous étions prévenus, mais on retrouve bien ici le côté souvent doux amer de la littérature coréenne, plus réaliste que nos sempiternels "tout est bien qui finit bien."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "The Hen who Dreamed she Could Fly" ?